[Test] Bare Knuckle : Ikari no Tekken / Street of Rage

Bare Knuckle : Ikari no Tekken est le premier épisode de triologie la plus à même de représenter la générosité du catalogue de la Megadrive.

Plus connu sous le sobriquet Street of Rage en Occident, ce beat'em all a été développé par Sega AM7 et plus précisément par la Team Shinobi à laquelle on doit entre autres Shinobi, Phantasy Star ou encore Golden Axe.

La ville dans laquelle se déroule le scénario du jeu est tombée sous le joug d'un syndicat du crime dirigé par Mr. X.

Devant cette menace s'inscrivant au-delà de leur compétence, la police n'a eu d'autres choix que de renoncer au démantèlement du réseau criminel.

Fort heureusement, trois jeunes pépites sont bel et bien déterminés à rétablir l'ordre et ce au prix de leur badge de police.

C'est donc en incarnant Adam Hunter, Axel Stone ou Blaze Fielding que vous vous fraierez un chemin au travers d'une ville synonyme de chaos afin de la nettoyer de la racaille l'ayant investit.

Comme le veux la coutume en matière de beat'em all, chaque protagoniste dispose de caractéristiques propres permettant d'envisager le gameplay sous trois approches différentes.

Bare Knuckle reprend le schéma classique du genre à savoir un bouton pour cogner, un autre pour sauter et auxquels s'ajoute un bouton d'assist qui se manifestera par l'arrivée d'une voiture de police toute droit venu de E-Swat pour balayer le terrain à coup de lance-roquettes ou de mitrailleuse.

Ce soutien vient compenser l'absence de coups spéciaux, par conséquent son recours se fera au prix d'un fragment de barre de vie, barre de vie qui pourra éventuellement être restauré avec des pommes ou du poulet déposés à même le trottoir (très hygiénique je vous l'accorde).

Là où Bare Knucle tire vraiment son épingle du jeu, c'est en mode deux joueurs où il est possible de coopérer au sens propre du terme.

Ainsi lorsque l'un des joueurs aura ceinturer un ennemi, l'autre aura toute la liberté pour lui asséner des coups jusqu'à ce que mort s'en suive.

A noter toutefois que le friendly fire est à prendre en considération.

Si on appréciera la possibilité de s'équiper de divers armes jalonnant le parcours, on regrettera cependant un cruel manque d'originalité de l'arsenal (batte de base-ball, tuyau, couteau, bouteille...).

Si le heurt de la Team Shinobi face aux limites de la Megadrive se ressent sur la taille de la plupart des sprites, le travail réalisé est tout à fait honorable.

La taille de certains boss ou encore l'animation parviennent à épater.

S'agissant de la modélisation des stages, le jeu souffre d'une réalisation déséquilibrée donnant par la même occasion la désagréable sensation de se faire avoir.

A la vue des premiers stages colorés à souhait et aux niveaux de détails remarquables, on se met à espérer naïvement des backgrounds de plus en plus surprenants mais il n'en est rien et plus l'on progresse, moins les panoramas offerts sont généreux.

La bande-son fait preuve d'une audace remarquable en osant des sonorités proches du dubstep et c'est aussi ce qui donne son cachet à Bare Knuckle.

Le moins que l'on puisse dire c'est que ce pari pris par le psychédélique Yūzō Koshiro est on ne peux plus réussi.

Pour l'anecdote, sachez que plusieurs sons et bruitages intégrés dans le jeu sont ont été emprunté au jeu Revenge of Shinobi de la même équipe de développement.

La descente des trois flics déchus se fait au travers de 8 stages pour un temps de jeu que le genre veux plutôt bref.

Toutefois, Bare Knuckle propose une fin alternative plus que bienvenue pour justifier la replay value déjà assurée par le mode coopération.

Bare Knuckle est techniquement parlant derrière de nombreux beat'em all développés sur la console rivale de la Megadrive.

Cependant, son univers atypiques associé à de nombreuses idées simples (mais encore fallait-il y penser) ou encore la bande-son réalisée par le "Kavinsky du jeu-vidéo" en font un jeu culte s'inscrivant désormais comme un pilier du genre.

A l'époque, la bande-son n'avait certes que très peu d'impact sur le succès d'un jeu-vidéo mais c'est aussi ce genre de détail qui peuvent faire toute la différence.

Sp!nz

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